A Dialogue on Republicanism

Résumé Les deux interlocuteurs, le philosophe Philip Pettit et un de ses étudiants, échangent leurs points de vue sur la philosophie politique et économique libérale au cours d’un déjeuner à Prospect House, le cercle des professeurs de l’université Princeton. Le dialogue commence par des clarifications sur la notion de liberté puis, en réponse aux objections … Continuer la lecture de A Dialogue on Republicanism

Liberté et rationalité chez Quesnay

La pensée de Quesnay est paradoxale, d’un côté elle prône la liberté du commerce, de l’autre elle développe une doctrine politique fondée sur le despotisme. Y aurait‑il une discontinuité de la pensée physiocratique où l’économie serait le seul espace de liberté ? Pour Quesnay, la liberté n’est pas l’absence de contraintes, elle est l’occasion d’un calcul et l’expression de la rationalité. On analyse l’origine de ce concept à travers Malebranche, Spinoza, Leibniz et Locke. Le rapport de la liberté à la théorie du droit naturel est analysé pour comprendre la cohérence de la pensée physiocratique. On saisit alors mieux la relation entre liberté et ordre.

Les cyniques : une économie de la frugalité

Les cyniques grecs rejettent les institutions économiques de leur temps au motif que les valeurs sur lesquelles elles reposent entravent la liberté et l’autosuffisance individuelles. Seule une vie de frugalité et de mendicité peut, selon eux, nous les procurer. Mais dans quelle mesure ces pratiques constituent-elles une véritable économie, avec la dimension sociale et coopérative que ce concept implique ?

A Theory of Real Freedom: Toward a Growth-Oriented Liberalism

Quelle est la nature de la liberté réelle (réelle) dans notre société ? Je présenterai ici une nouvelle théorie du libéralisme que j’appelle « libéralisme orienté vers la croissance ». D’abord, j’examine le concept de liberté positive et négative d’Isaiah Berlin et je pose la question fondamentale en matière de liberté, à savoir que la liberté est un idéal paradoxal. J’identifierai deux paradoxes : l’un porte sur la liberté ordinaire et les valeurs sophistiquées, l’autre sur la question de la libération et de l’apathie des individus ou des populations. Comment pouvons-nous surmonter ces paradoxes ? Pour répondre à cette question, j’examinerai l’argument de Charles Taylor sur la liberté positive (liberté) et en élargirai les implications. Le paradoxe est d’autant plus lorsqu’il s’agit de communautés, comme la société japonaise. Au-delà du mode de pensée communautaire de Taylor, par exemple, je construis une nouvelle théorie de la liberté en proposant de suivre trois principes : le principe de la vertu (estime de soi), le principe du changement générateur et le principe de la différenciation. Je soutiens que la pierre de touche d’une société libre dépend de la façon dont nous concevons notre gouvernance sociale sur la base de ces principes.