Étiquette : Neuroéconomie

  • Philosophie économique et complexité

    Résumé La philosophie économique, dont le développement implique un accroissement accéléré de complexité (ce qui est la définition même de la complexité). Les prémices en ont été le second théorème sur l’équilibre général, et les théorèmes d’impossibilité sur le choix collectif, ou le dilemme des biens publics. Certes, il est possible d’utiliser certains facteurs de…

  • Réconcilier le formel et le causal : le rôle de la neuroéconomie

    La théorie du choix rationnel (TCR), dans son interprétation standard, ne se présente pas comme une théorie causale, mais bien normative. L’économie expérimentale, en remplaçant les hypothèses sous-jacentes à l’interprétation standard de la TCR par des hypothèses plus réalistes – une fonction d’utilité qui inclut des préférences sociales, par exemple – a permis d’améliorer la…

  • Economie « sans esprit » et données cognitives

    L’une des évolutions les plus spectaculaires de l’économie et des sciences de la décision est l’émergence et le développement rapide de l’économie dite « comportementale » et de la neuroéconomie. Ces domaines soulèvent plusieurs questions méthodologiques, dont certaines sont, aujourd’hui, discutées intensivement. L’une d’entre elles est la question de la pertinence épistémologique de données non-comportementales…

  • Neurosciences et politiques publiques : vers un nouvel interventionnisme économique ?

    Les neurosciences sont utilisées en économie dans l’objectif d’améliorer la compréhension et la description des choix individuels. Elles permettent aussi d’évaluer la rationalité des décideurs et de réguler les comportements. Cet article analyse les implications normatives de la neuroéconomie, en dégageant les apports des neurosciences à l’économie du bien-être et à l’économie publique. L’interventionnisme économique…

  • Au fondement de l’altruisme : le lien comme fin

    Lorsque l’économie comportementale a voulu s’inspirer des recherches sur l’empathie pour modifier le modèle de l’homo œconomicus en interaction, elle s’est heurtée à l’impossibilité de penser les émotions dans le cadre d’une théorie des préférences sociales toujours ancrée dans la rationalité du modèle individualiste interactionniste de la théorie des jeux. Cette impossibilité est due au…