Accueil » Numéros » 2019/2 (Vol. 20) – Varia » Ce que tu vivras, vis bien

Ce que tu vivras, vis bien

Rowena Ann Pecchenino

Résumé

En éliminant ce qui était considéré comme inessentiel à la décision économique, les économistes ont éliminé la dimension humaine – on a enlevé la chair en ne laissant que des os. Pour revivifier et incarner ce squelette, je m’inspire de la psychologie sociale de Deci et Ryan, Dweck, et Bandura pour approfondir les fondements de la théorie de l’utilité et pour élargir les types de ressources dont disposent les individus, individuellement et en groupe, pour parvenir à leur bien-être. Leurs théories reconnaissent que les effets de la société sur l’individu ne sont pas toujours bons. Leur compréhension nuancée de l’individu dans la société aide à mettre de la chair sur les os des agents économiques en plaçant ces agents dans la société, et suggère comment la société influence les agents et révèle comment les agents travaillent ensemble pour s’adapter et changer la société dans laquelle ils agissent. On développe un modèle qui incorpore certaines de ces caractéristiques et on analyse des exemples appropriés. Le comportement de l’individu n’est pas facilement caractérisé, mais son caractère humain essentiel, même économique, l’est.

Mots-clefs

Bien-être, théorie de l’utilité, objectifs, individu, société, psychologie sociale.

Code JEL: D91

[Télécharger l’article sur Cairn]